CAF Diaspora Tour : Bruno Ecuele Manga accueille le trophée à Paris
publié le : 5 décembre 2025 à 12h52min | MàJ : il y a 48 minutes
Rédacteur : Pascal Abihona
Le prestigieux trophée de la Coupe d’Afrique des Nations fait escale en France. Ce mercredi 3 décembre, le public parisien a eu le privilège de découvrir la coupe lors d’une cérémonie rehaussée par la présence d’une figure emblématique du football gabonais : Bruno Ecuele Manga.
Voir le trophée est une chose, le toucher en est une autre. Ce mercredi, l’international gabonais a vécu une sensation particulière en posant les mains sur le graal continental. Invité de marque de cet événement de promotion et d’échange entre acteurs du football africain, le sociétaire du Paris 13 Atlético a profité de ce moment privilégié pour mesurer le poids du défi qui attend les Panthères. Ce geste symbolique, loin d’être anodin, matérialise le rêve de tout un peuple à quelques semaines du coup d’envoi de la compétition.
L’inoxydable doyen des Panthères
Au-delà de cette apparition publique, c’est la longévité exceptionnelle du défenseur qui force le respect. En sélection depuis 2006, le vétéran de 36 ans continue de tenir la baraque et de guider la charnière centrale gabonaise. Une endurance au plus haut niveau qui lui vaut un surnom lourd de sens au sein du vestiaire : « Paul Biya », en référence à l’inamovible président camerounais.
Loin de s’en offusquer, le « Capo » assume ce statut avec humour et lucidité : « Paul Biya, parce que je suis le plus ancien de l’équipe (rires). Après ça ne me dérange pas, il y a les plus jeunes qui sont là. Moi, je suis le plus ancien. Donc j’essaie d’apporter mon expérience et cette dynamique dans le groupe. Ils savent aussi qu’avec Paul Biya, ils ne peuvent pas faire n’importe quoi. »
Cap sur le Maroc pour la « dernière danse »
Sauf cataclysme, Bruno Ecuele Manga sera du voyage au Maroc pour la CAN 2025. Pour ce qui s’apparente à sa « dernière danse » internationale, l’ancien roc des Girondins de Bordeaux espère transformer l’essai. Après l’avoir touché lors d’une cérémonie protocolaire à Paris, l’objectif est désormais clair : soulever le trophée au soir de la finale, cette fois-ci avec le maillot des Panthères et la médaille de vainqueur autour du cou.