Le Gabon à la session de haut niveau sur la pollution plastique de Paris

Le Gabon, engagé depuis plusieurs décennies dans la protection de l’environnement et des écosystèmes naturels et fortement impliqué sur toutes les questions y relatives, a rejoint la coalition de Haute Ambition pour mettre fin à la pollution plastique et a participé le 27 mai à l’événement de haut niveau (HLE) organisé par la France au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Ladite session ministérielle s’est déroulée en prélude de la deuxième session de négociation du comité intergouvernemental qui se poursuivra à Paris du 29 mai au 2 juin 2023 et qui a été mise en place afin de préparer un accord juridiquement contraignant face à la pollution plastique notamment dans les océans.

Cette rencontre ministérielle qui a vu la participation, en plus des ministres du pays hôte, de ceux de la Norvège, du Pakistan, de l’Inde, de la République du Congo, de la Côte d’Ivoire et de l’Allemagne, ainsi que celle de la secrétaire exécutive du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, a permis de donner une impulsion politique aux futures négociations visant à obtenir la signature d’un traité limitant la production et l’utilisation des plastiques et de débattre des différents enjeux et de la meilleure manière de faire face à la pollution plastique.

S’exprimant sur la thématique « promouvoir une gestion rationnelle des déchets plastiques et prévenir le rejet de déchets plastiques dans l’environnement », le ministre de l’Environnement, Lee White a présenté la vision du Gabon et partagé les défis de ce sujet dans le contexte d’un pays en développement.

« Je viens du Gabon, le pays le plus positif en absorption de CO2 au monde et le seul endroit au monde où l’on peut observer des gorilles, des hippopotames surfant sur les vagues, des éléphants se promenant sur la plage et des baleines le même jour. Cette biodiversité remarquable est aujourd’hui notamment menacée par les plastiques qui arrivent sur nos plages y compris les plus sauvages ; l’océan devient une poubelle géante. Notre défi est d’empêcher que nous ayons plus de plastique dans les océans que de poissons. Nous ne pouvons pas accepter cet avenir  », a déclaré Lee White.

Face à la triple crise environnementale mondiale du climat, de la biodiversité et de la pollution, Lee White a exhorté les pays développés à mettre en place et soutenir des mécanismes de production et développement d’alternatives aux plastiques. A titre de rappel, le parlement examine actuellement le projet de loi sur les plastiques à usage unique soumis par le gouvernement.


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