France : 14 Gabonais dont 6 sans papiers, arrêtés pour trafic de billets d’entrée du musée du Louvre
publié le : 12 juin 2022 à 20h44min | MàJ : 12 juin 2022 à 21h01min
Rédacteur : La rédaction de Rue241
Quatorze personnes se disant de nationalité gabonaise, ont été arrêtées ce 8 juin à Paris (France) par la police. Les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière (SDLLI) reprochent à ce gang de gabonais dont 6 d’entre eux en situation irrégulière, sont soupçonnés d’être des vendeurs à la sauvette qui revendaient des tickets d’entrée pour le musée du Louvre, très prisés par les touristes de la capitale française.
Si 8 d’entre eux ont été placés en garde à vue, les 6 autres ont été placées dans un centre de rétention administrative en vue de leur expulsion du territoire français. Selon les médias français, l’enquête ayant permis ce coup de filet a débuté il y a plusieurs mois. Le gang de 14 personnes est soupçonné de s’être installé dans le secteur et d’escroquer les touristes désireux d’admirer les chefs-d’œuvre conservés dans les galeries du musée parisien.
Des membres du réseau récupéraient de gré ou de force les tickets papiers ou électroniques auprès des visiteurs qui venaient d’achever le tour du musée. « La fraude est possible car les billets qui sont vendus entre 15 et 17 euros (entre 9800 et 11 000 FCFA, ndlr) donnent accès aux lieux pour la journée entière », précise une source proche de l’affaire.
Le code QR code des billets était modifié puis revendu à la sauvette aux touristes dans la file d’attente à des prix plus haut que le tarif officiel. Les victimes qui se sont laissé tenter expliquent qu’ils ont accepté car ils pensaient pouvoir bénéficier de tickets coupe-file. Les suspects ont été surveillés durant plusieurs semaines.
« Cette équipe n’était constituée que de clandestins qui n’avaient pas d’autres activités, précise un enquêteur. Ils tiraient leur subsistance de cette seule escroquerie », poursuit une source policière. Une affaire qui vient démontrer les difficultés dont sont plongés les gabonais en France contraints souvent à vivre dans la clandestinité et de d’activités illégales.