L’ambassadeur et représentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation des Nations unies (Onu), Michel-Xavier Biang, s’est particulièrement inquiété, le 6 juin dernier, du sort des ressortissants du continent dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Du haut de la tribune de la réunion du Conseil de sécurité sur « le maintien de la paix et la sécurité en Ukraine  », il a dénoncé les « traitements inhumains et dégradants subis par de nombreux Africains qui tentent de fuir les combats ».

En effet, a-t-il souligné, «  (...) nous continuons à recevoir des témoignages insoutenables de plusieurs d’entre eux qui sont exposés à des traitements humiliants durant leur exode ". Ce faisant, le diplomate gabonais a réaffirmé la nécessité, pour les uns et les autres, de respecter les dispositions du droit humanitaire international.

Tout en œuvrant à l’ouverture des couloirs humanitaires. « Il est évident qu’en situation de guerre, toutes les peines doivent être considérées avec le même sérieux parce que la douleur n’a pas de faciès. Chaque larme de douleur doit activer notre émotion et notre instinct de condamnation sans que soit auscultée au préalable la couleur des yeux dont elle coule. L’indifférence devant une telle misère humaine est aussi indécente et insupportable que l’odieuse discrimination elle-même » , a-t-il indiqué.

Et d’ajouter « Au moment du bilan, le supplice des jeunes africains fuyant la guerre en Ukraine, qui sont discriminés, humiliés, traités incompréhensiblement de façon inhumaine, ne devra pas être oublié ».