Jean Ping promet de chasser le « zombie » Ali Bongo du pourvoir au Gabon avant 2023 !
publié le : 1er mars 2022 à 17h27min | MàJ : 1er mars 2022 à 17h38min
Rédacteur : La rédaction de Rue241
Le président élu du Gabon, Jean Ping, dont la victoire a été volée à la présidentielle d’aout 2016 a changé de ton. Invité sur le plateau de France24, Jean Ping n’a pas tari de mots amers pour désigner celui qu’il désigne désormais comme un « zombie » : Ali Bongo. Le patron de la CNR a même promis de le dégager du pouvoir avant la présidentielle de 2023 par tous les moyens.
Jean Ping a à nouveau lancé un pavé dans la marre contre Ali Bongo. Plus sûr de lui, il a même prédit la chute prochaine d’Ali Bongo du pouvoir qu’il usurpe selon lui depuis 2016. « Je suis en train de fixer la ligne à suivre et mes partisans sont là. Je les vois tous les jours. Et il suffit de claquer du doigt pour qu’ils avancent dans une direction ou dans une autre », a déclaré entre autre Jean Ping.
Il faut absolument mettre un terme à ce régime barbare et organiser le départ, sans délai, d’Ali BONGO, des terroristes et assassins, ainsi que de leurs commanditaires, qui s’attaquent aux populations sans défense. pic.twitter.com/lqVeSf92dR
— Jean Ping (@PRJeanPing) February 28, 2022
Avant de marteler : « Je ne souhaite pas que le Gabon entre en guerre civile ». « Il (Ali Bongo, ndlr) doit dégager. Ali Bongo ne peut plus s’occuper de sa santé personnelle comme vous le voyez tous », a lâché Jean Ping. Et d’indiquer sur un ton plus ferme « Monsieur Perelman, nous le dégagerons d’une manière ou d’une autre » au journaliste français Marc Perelman.
Un message qu’il a ensuite accompagné hier par plusieurs tweets : « Il faut absolument mettre un terme à ce régime barbare et organiser le départ, sans délai, d’Ali BONGO, des terroristes et assassins, ainsi que de leurs commanditaires, qui s’attaquent aux populations sans défense ». Ou encore « Plus qu’une intime conviction, il s’agit d’un constat définitivement accablant, qui saute aux yeux du monde : Ali BONGO n’est plus en capacité de gérer sa propre santé, encore moins, de gérer le pouvoir usurpé, au point de servir de marionnette à de nouveaux usurpateurs ».