2e sortie des Panthères du Gabon : les poulains de Thierry Mouyouma n’y arrivent toujours pas
publié le : 26 mars 2024 à 21h48min | MàJ : 27 mars 2024 à 18h46min
Rédacteur : Gildas Adimou
La fenêtre FIFA du mois de mars s’est achevée pour les Panthères du Gabon ce lundi 25 mars 2024 en France. Après une sévère défaite subie contre les Lions de la Teranga vendredi dernier (3-0), les Panthères devaient montrer un meilleur visage face aux Diables du Congo pour leur deuxième sortie. Les deux équipes se sont finalement quittées sur un score de parité, un but partout, au coup de sifflet final.
Le stade des Marais Chambly a accueilli le deuxième match de la journée FIFA de ce mois de mars entre Gabonais et Congolais. Après avoir été dominée par l’équipe sénégalaise vendredi dernier, l’équipe gabonaise dirigée par Thierry Mouyouma, en pleine reconstruction, avait à cœur de terminer cette fenêtre FIFA sur une note positive avant les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 prévues pour le mois de juin prochain.
Le match a bien débuté pour les coéquipiers de Mario Lemina, qui étaient assez présents en début de partie. Leurs efforts ont été récompensés à la 38e minute de jeu grâce à un but d’Axel Meye, ouvrant ainsi le score pour le Gabon. Cependant, le manque de solidité défensive des Panthères, constaté lors du match contre le Sénégal, s’est à nouveau fait sentir, notamment en deuxième mi-temps, lorsque les Diables Rouges ont égalisé à la 72e minute de jeu grâce à Mons Bassimouna. C’est sur ce score que l’arbitre a mis un terme à la rencontre.
Thierry Mouyouma et son staff ont donc du pain sur la planche après ces deux journées où ses joueurs n’ont pas montré grand-chose, ce qui laisse les supporters gabonais inquiets.
Un dialogue avec les cadres de la sélection, même s’ils semblent être écartés pour favoriser une certaine cohésion de groupe, s’avère nécessaire. Cela pourrait certainement bénéficier à cette équipe qui a besoin d’une transition générationnelle plutôt que d’une radicalisation du staff, ce qui ne serait pas du tout bénéfique pour les Panthères du Gabon.