Blanco Joseph Berhaud réélu à la tête du handball de l’Ogooué-Maritime malgré les défis
publié le : 9 mars 2025 à 14h17min | MàJ : il y a 7 heures
Rédacteur : Jean Jacques Rovaria Djodji

Le samedi 8 mars, Blanco Joseph Berhaud a été réélu à la majorité des voix. Malheureusement, des défis majeurs restent à relever pour redonner une image positive à ce sport dans la capitale économique.
Le samedi 8 mars dernier s’est tenue l’Assemblée générale extraordinaire élective de la Ligue de handball de l’Ogooué-Maritime (LHOM), en présence des représentants du ministère des Sports et de la Fédération gabonaise de handball. Cette assemblée faisait suite à l’annulation de celle tenue trois semaines auparavant.
Après consultation des textes et règlements intérieurs, la Fédération gabonaise de handball avait estimé que le dossier de l’unique candidat, Blanco Joseph Berhaud, ne répondait pas à certains critères, ce qui avait conduit à l’invalidation de sa réélection. Cela a entraîné la reprise du scrutin en présence des délégués des clubs Asma HBC, Salinas Handball Club, Mandji Académie, Association Sportive et Culturelle Total Gabon (ASSCTG), Pétro Sport HBC, POG Handball et l’Association Omnisports Stade Mandji.
« La Fédération avait estimé que les textes n’avaient pas été respectés. Maintenant, tout est clair et la ligue s’est conformée aux normes », a indiqué Achille-Victor Batchi, vice-président 1 de la Fédération gabonaise de handball.
Lors de cette assemblée extraordinaire élective, sans surprise, une seule candidature a été validée par la commission : celle du président sortant Blanco Joseph Berhaud. Son dossier, ayant obtenu le quitus de la Fédération gabonaise de handball après analyse, lui a permis de se présenter. Sur les sept clubs invités à voter, six ont approuvé sa réélection. Toutefois, le manque de compétitions locales freine l’évolution du handball dans la province de l’Ogooué-Maritime depuis près de quatre ans.
« Le président va poursuivre ses projets avec les clubs. Nous n’avons pas de plateau de handball et c’est le seul dans l’Ogooué-Maritime », déplore Achille-Victor Batchi.
En effet, l’arrêt des travaux de réfection du plateau sportif de la mosquée il y a quatre ans complique l’entraînement des vingt-quatre clubs affiliés à la LHOM. Ces travaux, prévus pour durer six mois, sont toujours en suspens. Il y a deux ans, la province comptait plus de 740 joueurs de handball, contre seulement 300 aujourd’hui, illustrant ainsi la régression du sport. « Les équipes s’entraînaient dans la rue. En termes de qualité et de quantité, nous avons beaucoup perdu », reconnait-il.
De plus, faute de subventions de la part de la tutelle, la Fédération gabonaise de handball n’a pas organisé de compétition nationale depuis près de quatre ans, ce qui a découragé de nombreux athlètes. Autant de défis auxquels le président de la LHOM devra faire face. Une rencontre avec l’ancien ministre des Sports avait été envisagée, mais elle n’a jamais abouti. Les athlètes espèrent que l’actuel ministre, Patrick Barbera Isaac, prendra leur dossier à bras-le-corps afin que le handball renaisse de ses cendres dans la capitale économique.