La Guinée équatoriale confirme huit nouveaux cas de Marburg

La Guinée équatoriale a confirmé huit nouveaux cas de Marburg, portant à neuf le nombre de cas confirmés depuis que l’épidémie de fièvre hémorragique virale a été déclarée le 13 février dernier dans ce pays d’Afrique centrale.

Selon l’Organisation mondiale de la santé ( OMS ), les nouveaux cas ont été confirmés à la suite de l’analyse en laboratoire d’échantillons supplémentaires. Les nouveaux cas ont été signalés dans les provinces de Kie Ntem, à l’est, de Littoral, à l’ouest du pays, et de Centro Sur, qui ont toutes des frontières internationales avec le Cameroun et le Gabon.

Les zones où des cas ont été signalés sont distantes d’environ 150 kilomètres les unes des autres, ce qui laisse supposer une transmission plus large du virus. À ce jour, on dénombre 20 cas probables et 20 décès.

«  La confirmation de ces nouveaux cas est un signal essentiel pour intensifier les efforts de riposte afin d’arrêter rapidement la chaîne de transmission et d’éviter une épidémie à grande échelle et des pertes en vies humaines  », a déclaré dans un communiqué, la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « La maladie de Marburg est très virulente, mais elle peut être contrôlée et arrêtée efficacement en déployant rapidement un large éventail de mesures d’intervention en cas d’épidémie  ».

Des experts supplémentaires de l’OMS déployés dans les prochains jours

L’OMS collabore avec les autorités nationales pour renforcer les mesures d’intervention d’urgence en améliorant la surveillance de la maladie, le dépistage, les soins cliniques, la prévention et le contrôle des infections, ainsi qu’en menant des enquêtes épidémiologiques supplémentaires et en renforçant la sensibilisation du public pour aider à freiner la propagation de l’infection.

Des experts supplémentaires de l’OMS en épidémiologie, logistique, opérations sanitaires et en prévention et contrôle des infections seront déployés dans les prochains jours. L’agence onusienne aide également les autorités sanitaires des pays voisins, le Cameroun et le Gabon, à renforcer la préparation et la riposte à l’épidémie.

A noter qu’il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus. Toutefois, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les chances de survie.

La maladie de Marburg est transmise aux humains par des chauve-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec des fluides corporels de personnes infectées, des surfaces et des objets contaminés. La maladie est très virulente et provoque une fièvre hémorragique dont le taux de mortalité peut atteindre 88%. Le virus appartient à la même famille que celui responsable de la maladie à virus Ebola .


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