Sherifa et l’affaire des 30 euros : quand le buzz se parfume à la Javel
publié le : 13 mai 2025 à 10h59min | MàJ : il y a 7 heures
Rédacteur : La rédaction de Rue241

Le petit monde du showbiz gabonais n’est jamais à court de rebondissements. Cette semaine, c’est Sherifa, influenceuse installée à Nancy et experte autoproclamée en clashs numériques, qui se retrouve bien malgré elle au centre d’un feuilleton digne d’une télénovela. La star des réseaux, connue pour ses opinions décapantes et ses deux enfants exhibés avec fierté, vient de faire les frais d’un buzz aussi violent que toxique.
Tout commence par une série de photos privées – très privées – qui se retrouvent miraculeusement sur Telegram. La concernée y apparaît dans son plus simple appareil, dans des poses que même OnlyFans aurait hésité à publier un dimanche. En cause, un « deal » sentimental de 30 € (oui, trente soit un pei plus de 19 678 FCFA) proposé par un certain prétendant peu galant. Malheureusement pour Sherifa, derrière le plan galant se cachaient quelques stratèges de la perfidie numérique, prêtes à transformer un simple flirt en affaire d’État virtuelle.
Résultat des courses : Sherifa, découvrant son intimité en libre service sur les réseaux, aurait craqué. Selon des sources proches de la lessive, elle aurait tenté de se purifier à la Javel. Hospitalisation, silence radio, puis tollé général sur TikTok, WhatsApp et consorts. Certains crient à la trahison, d’autres à la justice divine, et les derniers – plus nombreux – se régalent de cette « saison bonus » du drame gabonais en ligne.
Mais derrière le soap opéra, un malaise. Où sont passés la décence, le respect de la vie privée, la bienveillance numérique ? Si Sherifa est souvent la première à dégainer, cette fois, c’est elle qui se retrouve au banc des accusés... sans avocat et avec toute une meute virtuelle à ses trousses. Le « Bandecon en chef », influenceur en chef d’un autre genre, a même appelé au calme : « Ne partagez pas sa nudité, respectez au moins sa santé mentale ». Amen.
Moralité ? Sur les réseaux, personne n’est à l’abri d’un mauvais screen. Et dans cette jungle numérique, mieux vaut verrouiller ses photos et ses sentiments… surtout quand 30 euros peuvent transformer une sextape en scandale national.