Carnage à Franceville : un activiste gabonais appelle au retour de la peine de mort

Un cri de colère et d’appel à la justice résonne au Gabon suite aux récents assassinats brutaux qui ont secoué samedi la ville de Franceville (Haut-Ogooué, sud-est du Gabon). Un activiste gabonais, Gael Koumba Ayouné, alias énéral des Mapanes, a adressé dimanche une lettre ouverte au président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et au CTRI, plaidant pour des mesures sévères contre les auteurs de ces actes horribles.

Dans sa lettre publiée sur sa page Facebook, M. Ayouné exprime son indignation face aux assassinats de Jeff Venceslas Balenda, Francisca Komba, Pamela Maghili, et Marie Grâce Issanga Dioumbi. Ces vies tragiquement interrompues ont suscité une profonde consternation au sein de la communauté gabonaise, soulignant l’urgence de prendre des mesures fortes contre de tels crimes.

L’appel le plus frappant de la lettre est la demande de réinstauration de la peine de mort, exclusivement réservée aux auteurs de crimes rituels. M. Ayouné est convaincu que cette mesure dissuaderait les commanditaires de tels actes, ainsi que leurs exécutants et ceux aux idées obscures. La lettre souligne la gravité des actes de Yannick Noah Belingui, présumé coupable dans ces meurtres, et plaide pour une sanction exemplaire.

L’activiste va plus loin en demandant que Yannick Noah Belingui ne bénéficie pas d’une grâce facile après quelques années de prison. Dans son humble avis, la gravité de ses actes justifierait même une exécution publique. Pour M. Ayouné, dans des cas aussi graves, le respect des droits de l’homme ne peut pas être prioritaire, soulignant que des mesures drastiques sont nécessaires pour répondre à ces actes odieux.

La lettre se termine par une citation évocatrice : « Là où la raison trouve obstacle, la force devient une nécessité. » C’est un appel poignant à l’action, soulignant le besoin d’une réponse forte et immédiate pour mettre fin à ces crimes inacceptables.

La lettre ouverte de Gael Koumba Ayouné met en lumière les tensions et la frustration au sein de la population gabonaise face à la violence inhumaine qui persiste. Elle ouvre également le débat sur la question de la peine de mort, suscitant des réflexions profondes sur la manière dont la société devrait répondre à de tels actes de barbarie.


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