Rupture d’antirétroviraux au Gabon : le ministre de la Santé rassure les PVVIH
publié le : 6 avril 2022 à 19h39min | MàJ : 6 avril 2022 à 19h39min
Rédacteur : Gabon Matin
Sensible à la situation de rupture des Antirétroviraux (ARV) observée, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu le mardi 05 avril 2022, l’ensemble des responsables des associations des Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en présence du Directeur général de la prévention du sida (DGPS) et du Directeur du programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH-SIDA (PLIST).
Au cours de cette rencontre, le ministre s’est dit honoré de discuter avec les Personnes vivant avec le VIH (PVVIH). L’accompagnement constitue une priorité du fait d’avoir fait ses premiers pas en médecine dans la prise en charge de ces derniers au service infectiologie de l’ancien hôpital Jeanne Ebori et à travers ces fonctions de coordonnateur des Centres de traitement ambulatoire (CTA) de la prise en charge de VIH-SIDA et de directeur général de la prévention du Sida.
A cet effet, il a tenu à rassurer ces derniers que leur prise en charge était une préoccupation constante du gouvernement conformément à la politique sanitaire et sociale impulsée par le président Ali Bongo, inscrite dans le Plan national de développement sanitaire (PNDS). Il s’est par ailleurs accordé avec les responsables des associations des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qu’il ne s’agit pas d’une rupture des ARV mais plutôt une rupture de certaines molécules découlant du protocole de prise en charge antirétrovirale du VIH et du SIDA.
Pour faire face à cette situation et éviter la survenue de certaines maladies opportunistes chez certains, le ministre a invité la DGPS et le PLIST conformément au protocole thérapeutique de poursuivre le traitement avec le Bactrim 960mg en l’absence des molécules manquantes afin de lutter contre la baisse de CD4 tout en les rassurant que les stocks d’ARV seront approvisionnés dans les tout prochains jours.
Constatant avec regret la mauvaise gestion des ARV dans certains CTA caractérisé par la destruction des ARV arrivés en date de péremption, le ministre a instruit la DGPS et le PLIST de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour y remédier non sans inviter les associations de PVVIH à dénoncer les différents dysfonctionnements constatés au sein les CTA en matière d’organisation et de gouvernance. Pour leur part, les responsables d’associations des PVVIH ont sollicité du membre du gouvernement la réduction de la tarification des bilans de survie et de la charge virale.