CAN 2024 : Lessivées, les Panthères du Gabon tombent face au Cameroun
publié le : 24 janvier 2024 à 21h23min | MàJ : 24 janvier 2024 à 21h57min
Rédacteur : Daniel Dematsatsa
Dans ce duel pour une place en finale de la Coupe du Président de la CAN de handball Egypte 2024, les Panthères du Gabon ont plié l’échine devant les Lions Indomptables du Cameroun sur le score de 21 buts à 27 ce mercredi 24 janvier 2024.
Une chose est sûre, les Panthères du Gabon ne vont pas défendre leur titre de vainqueur de la Coupe du Président de la Confédération à la suite de la défaite de 21 buts à 27 face aux Lions Indomptables du Cameroun en demi-finale des matchs de classement du Championnat d’Afrique des Nations, en cette fin d’après-midi du 24 janvier 2024 au Caire.
Pourtant, dès l’entame de la partie, les voisins camerounais, « ne connaissant véritablement pas les nouveaux castings de Ben Romdhane », avaient opté « pour défendre d’abord », illustré par les six premières minutes à l’avantage des Gabonais avant « de pouvoir engager l’offensive » dès la douzième minute jusqu’à la fin de la première période de jeu, avec un score de 8 à 16 buts, comme l’explique Placide Tagne, le technicien camerounais.
À la reprise de la partie, les Fauves de l’Ogooué sont méconnaissables, donnant l’impression de refuser l’attaque. Selon l’ailier gauche gabonais, Darnel Mihidou Mboutsou, pas très sollicité cet après-midi, « nous sommes lessivés, l’esprit veut jouer mais le corps ne répond plus », à l’image de la base du coach Ben Walid qui a passé le temps au banc cherchant à récupérer. Pas très sollicités par le technicien tunisien qui n’a plus le choix, il lance les jeunes sur le terrain qui « n’ont pas trouvé des solutions offensives », offrant des ballons comme l’atteste le chef d’orchestre camerounais qui conclut, « nous a permis de gagner facilement » avec huit buts d’écart (27-21).
Pour leur dernière sortie, assurément face à la Libye pour la 11e place dans cette 26ᵉ édition de la CAN, « nous allons nous remobiliser pour finir avec une victoire, une façon de demander pardon au peuple gabonais », précise l’ancien pensionnaire du pôle cadet, Darnel Mihidou Mboutsou.